Aref n’aime plus Bahia, il vient de le lui dire. En rejetant Bahia, Aref rejette tout. Pour autant, il ne veut pas rentrer en Afghanistan. Il veut jouer de la musique avec ses amis, éparpillés partout en Europe depuis le retour des Talibans au pouvoir. Mais Bahia refuse d’en rester là, elle dit non. Et quand Bahia dit non, c’est non. Non, nous n’avons pas fini de nous aimer.
Cette note qui commence au fond de ma gorge est un face-à-face sous tension écrit en alexandrins – le vers cardinal du XVIIe siècle et du rap d’aujourd’hui – et en décasyllabes – le vers propre à l’époque et à la poésie –, qui parle de la langue française, d’exil, du coup de foudre, de l’engagement, de l’Afghanistan.
Distribution
Texte et mise en scène : Fabrice Melquiot
Avec : Esmatullah Alizadah, Angèle Garnier
Scénographie : Raymond Sarti
Régie générale : Marie Favier
Construction décors : Cécile Chauvin, Isaure Lecoeur
Production : Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN
En partenariat avec le Théâtre Molière – Sète, Scène nationale Archipel de Thau
Crédit photo : Christophe Raynaud de Lage